
Chemins de randonnée ou chemins de la foi ? Pour José Maria Ballester, ancien directeur de la culture et du patrimoine culturel au Conseil de l'Europe et responsable en 1987 du premier des itinéraires culturels, celui de Compostelle, « la dimension spirituelle et religieuse reste la nature première de ces chemins ».
« Malgré le succès, ces chemins n'ont rien d'un boulevard pour touristes !», précise le président du comité de randonnée pédestre pour la Haute-Loire. « La fréquentation est échelonnée, et puis tout le monde marche dans la même direction…» Quant aux profils, Christian Bertholet note que les premiers départs « autour de Pâques » concernent surtout « les pèlerins qui ont un ou deux mois devant eux pour effectuer tout ou moitié de la route et dont l'âge tourne souvent autour de celui de la retraite.» L'été, note toujours “Le Figaro”, ils sont relayés « par des randonneurs plus jeunes, qui viennent effectuer de petits parcours ». Septembre voit le retour des « grands » marcheurs, jusqu'aux premières neiges…
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