vendredi 28 septembre 2007

Une belle histoire d'amitié sur le Camino


Ils se sont rencontrés sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle, du coté de Najela, en Espagne. Elle était «hospitalière», il était pèlerin. Elle était brésilienne, il était couserannais.

Et c'est ainsi qu'est née une belle histoire d'amitié entre Véra et Roger contée par Ariège News.
Une histoire comme seul le Chemin de Saint Jacques sait les inventer.

Cette histoire s'est poursuivi par des échanges épistolaires puis, avec 20 autres couserannais, par un séjour au Brésil et continue aujourd'hui avec, en retour, la venue en France, à Saint Lizier, d'un groupe de brésiliens d’égale importance.

Membres de l'association des «Amigos du camino de Santiago du Brésil», ces habitants de Maceio, dans l'Etat d'Alagoas, sur la côte Est du Brésil, sont arrivés le lundi 24 septembre pour un périple de petites semaines. Ils sont guidés durant ce séjour par Roger Puech, président, et quelques membres actifs de l'association «Le chemin de Saint Jacques du Piémont en Ariège-Pyrénées», une association, née en 1998, et dont on trouve les racines dans l'ancienne «Confrérie Saint Jacques» qui exerçait ses activités dès 1533 à Saint Lizier.

Vous pouvez télécharger le bulletin de l'“Association du chemin de Saint Jacques en Ariège” sur le site internet http://www.ariege.com/cheminstjacques/assoc/index.html

jeudi 27 septembre 2007

A écouter : la chanson d'Anne Sylvestre sur Compostelle


Au moment où Anne Sylvestre fête ses 50 ans de métier, il est bon de rappeler que la chanteuse a dans son répertoire la chanson “Compostelle” intégrée dans son CD “Les chemins du vent” sorti en 2003. Voici les paroles de la chanson :

Qu'est ce qui te pousse

Quelle est la secousse
Qui a décidé pour toi ce chemin
La source vive
Celle qui te motive
A-t-elle jailli d'un seul coup sous ta main
Pour que ta quête
Un jour te projette
Tout seul sac au dos en humble pèlerin
Pour que ton rêve
Aujourd'hui soulève
Autant de poussière en mon pauvre jardin

La route est longue jusqu'à
Compostelle
Pour qu'on s'y attelle
Faut avoir du cœur
Le temps n'est plus de faire mes bagages
Le pèlerinage
Me fait toujours peur

Bien que je sache

Que rien ne m'attache
(Et) que je pourrais suivre aussi la même voie
C'est dans ma tête
Toujours secrète
Se trace une route où je m'en vais parfois
La marche lente
S'étire et serpente
Je tangue et chemine le long des coteaux
Mais mon voyage
N'est fait que de mirages
O toi pèlerin prête-moi ton manteau

La route est longue jusqu'à
Compostelle
Pour qu'on s'y attelle
Faut avoir du cœur
Le temps n'est plus de faire mes bagages
Le pèlerinage
Me fait toujours peur

S'il est d'usage

Comme au Moyen-Age
D'envoyer quelqu'un à sa place marcher
Dans tes prières
Sois mon mandataire
De mon catéchisme j'ai tout oublié
Les paysages
Seront mes bagages
Que tu garderas au fond de tes yeux clairs
Sous quelques toiles
A la belle étoile
Tu feras ton lit dans la douceur de l'air
La route est longue jusqu'à Compostelle
Pour qu'on s'y attelle
Faut avoir du cœur
Le temps n'est plus de faire mes bagages
Le pèlerinage
Me fait toujours peur

Sur cette route

Tu feras sans doute
De belles rencontres on te tendra la main
Et dans les gîtes
(Où) parfois on s'abrite
Tu ne seras qu'un parmi d'autres humains
D'un pas tranquille
Villages et villes
Défileront comme grains de chapelet
Si tu trébuches
Ne crains pas les bûches
Cette marche est bien celle que tu voulais

La route est longue jusqu'à
Compostelle
Pour qu'on s'y attelle
Faut avoir du cœur
Le temps n'est plus de faire mes bagages
Le pèlerinage
Me fait toujours peur

Quand la dernière

Des pluies printanières
Aura baptisé ton voyage fervent
Et quand plus vite
Tes pieds qui méditent
T'auront emmené encore plus loin devant
Va faire escale
(Au)prés des cathédrales
N'oublie pas surtout de bien les saluer
Pour moi qui reste
Sans faire un seul geste
Et qui ne suis qu'une nomade arrêtée

La route est longue jusqu'à
Compostelle
Pour qu'on s'y attelle
Faut avoir du cœur
Le temps n'est plus de faire mes bagages
Le pèlerinage
Me fait toujours peur

Ecouter la chanson en visitant le site
http://www.lyon-compostelle.com/

lundi 24 septembre 2007

A la fin de sa vie…


A la fin de sa vie, un homme regarda en arrière et vit que, tout le long du chemin, il y avait quatre empreintes de pas sur le sable, les siennes, et celles de Dieu. Mais dans les moments difficiles, il n’y en avait plus que deux ! Très surpris, et même peiné, il dit à Dieu : “Je vois que c’est justement dans les moments difficiles que Tu m’as laissé seul…”
“Mais non ! lui répondit Dieu, dans les moments difficiles, il y avait seulement les traces de mes pas, parce qu’alors… Je te portais dans mes bras…”

Envoi de A. S.C.F, Saint-Denis de La Réunion

Chaque pas nous rapproche… de nous

Lorsqu’à un carrefour de la vie, on ne sait plus où on va, que l’on s’interroge sur le sens de la vie, de la valeur humaine, ou comme Diogène qui cherchait la lumière en plein jour, il faut savoir s’arrêter. S’arrêter pour prendre du recul et devenir observateur, s’arrêter pour redonner la vraie valeur à chaque chose, et enfin s’arrêter pour se reconstruire.

Le chemin de Saint-Jacques est un grand moment de plénitude, de silence, de solitude, un long voyage… un long voyage intérieur, indescriptible, sur un chemin mystique, chargé d’histoire et de vestige. Un chemin de reconstruction…de soi sur le chemin des étoiles.

La fatigue, la douleur, le froid, la pluie, la boue, les moments de doutes et de désespoir s’effacent devant ces moments vrais, devant la gratitude de la nature, devant l’immensément grand des paysages et l’immensément petit que nous sommes, devant ces majestueuses cathédrales et bâtisses, devant le profond respect, la modestie et l’humilité des rencontres.

Que de petits cailloux chargés de vœux, de prières sont déposés sur ce chemin par des mains innocentes et moins innocentes. Puissent ces vœux se réaliser.

C’est un chemin hors du temps, la notion de temps et de kilomètres n’a plus de sens. Derrière chaque limite se cachent des ressources insoupçonnées. Le but c’est d’arriver au bout, au Finistère qui signifie la fin de la terre et …la renaissance ?
Il ne reste plus que de beaux souvenirs et des étoiles dans les yeux.

Chacun sa route, chacun son histoire

Aïdée, pèlerine de La Réunion, 2005-2006-2007

dimanche 23 septembre 2007

• Abonnez-vous au journal gratuit “Camino”

Un site internet à découvrir et à suivre, c'est bien celui de Gérard du Camino (http://perso.orange.fr/gerard-du-camino/index2.html)
Editeur de guides, rédacteur du journal électronique “Camino” diffusé gratuitement à plus de 9 000 exemplaires, pèlerin permanent sur le Camino, ce touche-à-tout tient en permanence sur son site l'actualité des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, la partie la plus intéressante étant le baromètre des hébergements (nouveaux gites, amélioration ou dégradation d'auberges…).
Vous voulez tout savoir sur les chemins de Compostelle ? Recevez par @mail le journal "CAMINO", publication éditée gratuitement par François Lepère. Inscrivez-vous en envoyant un e-mail à bulletinCamino@aol.com

• Du Mont Sinaï à Saint Jacques de Compostelle

Il s'appelle Philippe Jacq. Il est parti début octobre 2006 pour une ballade hors du commun : relier le Mont Sinaï en Egypte à Saint Jacques de Compostelle, soit 8 000 kilomètres à pied en tirant un chariot portant matériel, nourriture et eau. Entre 12 et 14 mois de voyage. Cela promet des aventures. Le 19 septembre dernier, après avoir parcouru l'Ariège et la Haute-Garonne, il s'apprêtait à fouler les Hautes-Pyrénées. Suivez cette ballade hors du commun à vitesse humaine sur le blog de Philippe Jacq : http://marchepourlapaix.blogs-de-voyage.fr/