vendredi 16 novembre 2007

Une nuit dans un Parador !

Vous en rêvez ! Imaginez... vous arrivez à Saint-Jacques de Compostelle, sur le Camino Francès, vous vous éveillez au Parador de Santiago de Compostela, l''Hostal' des Rois Catholiques, situé sur la place do Obradoiro. L’établissement forme, avec la cathédrale, un magnifique angle d'or qui imprime de sa singulière beauté l'une des capitales les plus visitées du monde. L''Hostal', qui fut construit comme Hôpital Royal en 1499 pour y loger les nombreux pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques, est encore de nos jours une invitation au voyageur à profiter d'une ville aussi universelle que fascinante.

Considéré comme l'hôtel le plus ancien du monde, il est aussi l'un des plus luxueux et des plus beaux. Il possède quatre cloîtres d'une immense beauté, d'élégantes pièces, de spectaculaires chambres et une luxueuse salle à manger.

Vous en rêviez ? Jesús Ávila Granados l’a réalisé avec son album “Paradors-Des châteaux en Espagne”. En passant à Léon ou à Santiago de Compostela, voici de quoi concrétiser votre rêve. Et comme l’époque actuelle a su trouver un moyen agréable de préserver les monuments historiques en les métamorphosant en hôtels de grand luxe, les Paradors, vous n’avez plus qu’à casser votre tirelire pour y passer une nuit. Mais avant, histoire de savoir de quoi on parle, inscrivez donc cet ouvrage sur la liste du Père Noël !

La légende des Paradors n’est plus à conter, ces châteaux mythiques de l’Espagne d’antan désormais palaces ont la particularité d’être situés dans des lieux chargés d’histoire, des paysages uniques, des à-pic vertigineux, des monastères médiévaux, des palais royaux … bref, tout un monde de légendes à portée de pas. Une aventure au coin de votre chemin, en quelque sorte ; alors, franchissez le pas avec Jesús Ávila Granados, spécialiste du patrimoine historique et touristique de l’ Espagne.

(Jesús Ávila Granados, Paradors – Des châteaux en Espagne, traduit de l’espagnol par Laurence Tissot, photographies de Dmi Mora et Ramon Manent (pour l’essentiel), relié sous jaquette couleurs, 270 x 320, Actes Sud, octobre 2007, 69,00 €)

mardi 13 novembre 2007

Pourquoi “Les Amis de Saint Jacques” ?

L'association "Les Amis de Saint Jacques" est la seconde association à voir le jour à l'île de La Réunion. Elle a été portée sur les fonds baptismaux par des pèlerins de retour de Saint-Jacques de Compostelle.

Elle répond aux besoins de base de tout pèlerin désireux de rendre visite à l'apôtre Jacques le Majeur en sa dernière demeure en Galice : comment s'y rendre (à pied, à cheval, à bicyclette) ? Où dormir ? Qu'emporter avec soi ? Comment se procurer le carnet du pèlerin, la fameuse credencial ? Et cent autres questions...

La nécessité d'obtenir des informations sûres, de connaître trucs et astuces pour déjouer lesla Réunion au Vent imprécisions ou les oublis des guides, de rencontrer d'anciens pèlerins pour échanger des informations et des souvenirs a conduit à la création de cette association qui entend être présente et dynamique sur “la Réunion au vent” et tout spécialement sur le nord de l'île.

dimanche 11 novembre 2007

Pourquoi autant de Brésiliens sur le Camino Francès ?

Pèlerins français, ne vous étonnez pas si vous rencontrez autant de Brésiliens sur le Camino Francès. Cette affluence est due au succès de l'ouvrage d'un auteur né à Rio de Janeiro, Paulo Coelho (notre photo) qui, un jour de 1986, se réconcilie avec le catholicisme et emprunte le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, en Espagne. Il y découvre bien des secrets sur lui-même et sur le monde qui constitueront l’essentiel de son message futur. « A cette époque, dit-il, ma quête spirituelle était liée à l'idée qu'il existait des secrets, des chemins mystérieux, des gens capables de comprendre et de contrôler des choses défendues à la majorité des mortels. Je croyais que ce qui est difficile et compliqué mène toujours à la compréhension du mystère de la vie.» Il en rapporte aussi la matière de son premier livre : “Le Pèlerin de Compostelle”.

C’est le début d’une formidable aventure et d’un phénomène mondial : Coelho, dont le premier ouvrage est tiré à 900 exemplaires par une petite maison d’édition brésilienne, a vendu à ce jour près de 43 millions de livres, publiés dans 55 langues, dans 140 pays.

Ce succès en librairie déclenche depuis dix ans des vocations au Brésil et entraîne chaque année une affluence de Brésiliens sur le Camino Francès.

Témoignage du Québec : A lire, à méditer et à copier

Ce témoignage vient du Québec. C'est un peu le carnet de route d'un pasteur, Réjean Poirier, pèlerin sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle depuis Saint-Jean-Pied-de-Port. Parti le 13 septembre pour une marche d'environ 850 kilomètres, l'homme de foi est rentré au Québec le 13 octobre dernier. Le 10 novembre, il a confié son enthousiasme à Geneviève Girard de l'hebdomadaire québécois Le Reflet.

« Au cours du voyage, j'ai compris ce que voulait vraiment dire décrocher, lance M. Poirier, les yeux brillants. Apprendre à vivre pleinement le moment présent, mais, surtout, le goûter et en apprécier chaque parcelle, voilà ce que j'ai vécu là-bas. (…) Quand est-ce que je prend le temps de ramasser des mûres ou d'entrer en aussi parfaite harmonie avec la nature à Montréal ? Jamais !, compare-t-il. Ce périple m'a permis de découvrir la réelle beauté dans la simplicité des choses.»

Plus encore, le long trajet a été pour lui une source d'émerveillement et une occasion de connaître l'autre. « Quand je dis l'autre, c'est autant les compagnons qui ont fait le périple avec moi que Dieu lui-même. Il est dans toutes les petites choses auxquelles je me suis attardé. La richesse de cette marche ne vient pas du nombre de kilomètres, mais bien de la diversité de ce qu'il y est possible de vivre, de voir et de sentir », explique le curé.

À raison de sept heures de marche quotidiennement, soit 25 kilomètres, M. Poirier a relevé le défi de parcourir la totalité du Camino Francès, l'un des trois itinéraires menant à la dépouille de Saint-Jacques, le but ultime de l'aventure.

Trois autres pèlerins progressaient avec lui sur les sentiers cahoteux et dénivelés. "On ne marchait pas toujours les uns à côté des autres, mentionne-t-il. Le pèlerinage nécessite beaucoup d'espace, de calme, de silence et de solitude. C'est de cette façon qu'on réussit à se centrer sur soi et à regagner une intériorité et un ressourcement bénéfiques. On se retrouvait donc au dîner ou le soir venu pour partager les faits saillants de notre journée.»

Développer sa capacité à avoir confiance en la vie et en l'avenir fait aussi partie des apprentissages qui ont particulièrement marqué le pasteur.

« On ne planifiait nos journées que trois ou quatre jours à l'avance grâce à des recueils spécialisés et des livres informatifs. Lorsqu'une auberge ne pouvait nous recevoir par manque d'espace, on se devait de trouver un plan B. De cette façon, la confiance et la sérénité devant les événements ont pris une place importante », rapporte celui qui reprendrait l'expérience avec joie si le temps lui permettait.

« Sans nécessiter les capacités physiques d'un athlète olympique, le chemin de Compostelle requiert tout de même une bonne forme et une connaissance pointue de ce qui nous attend en fait de parcours, admet l'homme de 59 ans. L'important est de toujours être bien au fait des messages que nous envoie notre corps tout au long des ascensions et des descentes.»

(source : “Le chemin de Compostelle, l'expérience d'une vie” par Geneviève Girard)

Les GR mettent la France au pas

GR : deux lettres qui sonnent aux oreilles des virtuoses de la marche vers Saint-Jacques de Compostelle comme une volée de cloches les jours de fête. Deux lettres pour Grande Randonnée. Du Puy-en-Velay ou d'Arles vers les Pyrénées, vous ne pouvez pas ignorer les deux traces rouge et blanc identifiant ces chemins, votre chemin, le GR 65 pour les pèlerins se rendant à Saint-Jean Pied-de-Port ou le GR 653 pour ceux préférant franchir le col du Somport pour se rendre en Espagne.

Outre ces deux grands classiques, vous avez également le GR 10, qui traverse la cordillère pyrénéenne de l'Atlantique à la Méditerranée, sur environ 870 kilomètres de sentiers balisés, soit 50 étapes. Puis le GR 54, une boucle d'une dizaine de jours qui fait le tour du massif de l'Oisans, entre l'Isère et les Hautes-Alpes. Le GR 5, ou sentier Hollande-Méditerranée, du lac Léman au mont Blanc, la portion savoyarde du sentier des 2 600 kilomètres qui part de la mer du Nord, aux Pays-Bas, pour rejoindre la Méditerranée, à Nice, via la Belgique et le Luxembourg. Enfin le GR 3 inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il suit le cours de la Loire sur 1 300 kilomètres entre Mont-Gerbier-de-Jonc, dans le Massif central, et Guérande, en mer Atlantique.

Enfin, pour les très bons marcheurs, la traversée de la Corse par le GR 20, est une odyssée plutôt casse-pattes en haute montagne, une très belle ballade de deux semaines à conseiller aux randonneurs en bonne condition physique et possédant un très bon entraînement.

• La liste des Sentiers de Grandes Randonnées (GR®) se trouve sur le site http://www.randoetbalade.com/

(source : La France au pas par Hélène Clément)

vendredi 9 novembre 2007

Carnet du pèlerin : 4.- Bâtons ou pas ?

Utilisés depuis la nuit des temps, les bâtons de marche sont aujourd'hui mis à profit spécifiquement pour les avantages qu'ils procurent aux systèmes musculo-squelettiques et cardiovasculaire.

Pour Eric Tremblay, physiothérapeute, en randonnée pédestre, « tout marcheur est typiquement confronté à trois éléments qui augmentent les stress sur différentes articulations (genou, cheville, dos, etc.) : les surfaces instables, les pentes ascendantes et descendantes et le port du sac à dos. Les blessures pouvant en résulter seront de nature aiguës et/ou chroniques.

« Les blessures aiguës apparaissent soudainement à la suite de traumatismes ; elles se traduisent souvent par des incapacités immédiates, tandis que les blessures chroniques s'insinuent graduellement et sont causées par la sur utilisation (utilisation dépassant la capacité de régénération de l'organisme) des articulations.

« Les surfaces instables sont assurément une des causes majeures de blessures traumatiques. L'entorse à la cheville ou au genou, le claquage musculaire à la cuisse et la fracture du poignet sont parmi les plus fréquentes. Pour diminuer ces risques, il faut augmenter la stabilité du marcheur. La solution : ajouter des appuis sur le sol en utilisant les bras. De récents travaux montrent que, bien que l'ajout d'un seul bâton permette d'augmenter cette stabilité, l'utilisation de deux bâtons demeure préférable, puisqu'elle limite davantage les déplacements inadéquats du centre de gravité des marcheurs.

« (…) A ce sujet, plusieurs études ont montré que l'ajout des bâtons permet de réduire de 12% à 25% les forces appliquées aux genoux et de corriger les « anormalités » de la marche.» Ajoutez à cela que l'ajout de bâtons de marche est sans effet sur la fréquence cardiaque (FC), les dépenses caloriques (Kcal) et la consommation d'oxygène (VO2). « Il y a donc augmentation des niveaux de stabilité et de sécurité sans dépense énergétique supplémentaire, un aspect non négligeable pour l'amateur de longues randonnées où la gestion des réserves énergétiques est importante.»

(source : www.pleinairlanaudiere.ca)

vendredi 2 novembre 2007

Carnet du Pèlerin : 3.- Cyclistes, s'il vous plait…

Sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, nous les côtoyons souvent. Ils sont comme nous, nous sur nos deux pieds, eux sur leur cycle. Pas sur tous les sentiers, certains itinéraires n'étant pas fréquentables pour ces machines à deux roues. Ils nous dépassent et nous croisent, mais à chaque fois c'est la surprise, parfois la stupeur pour nous, pèlerins à pied, occupés par nos rêveries, par l'émerveillement des paysages et par le suivi de la piste. La surprise de les voir au dernier moment nous dépasser nous interpelle à chaque fois : pourquoi nos cyclistes ne se manifestent-ils pas avec leur avertisseur sonore ?

Par manque d'avertisseur ? En France, c'est pourtant l'un des équipements obligatoires des cycles, au même titre que le dispositif de freinage (article R.415-1) ou l'éclairage (article R.313-18, 19 et 20). Les règles disent que « tout cycle doit être muni d'un avertisseur sonore, en l'occurrence un timbre ou un grelot dont le son doit pouvoir être entendu à 50 mètres au moins » (article R.313-33).

Attention, ces règles sont applicables à tous les cycles, y compris aux vélos tout terrain, dont l'éclairage peut être amovible.

Et gare à l'absence de l'un de ces équipements, il constitue une contravention de 1ère classe passible d'une amende de 11 euros , majorée à 33 euros si elle est payée au delà de 30 jours.

mercredi 31 octobre 2007

Carnet du pèlerin : 2.- Couverture Santé

Pour la couverture maladie en l'Espagne, il faut avant le départ de La Réunion, prendre la Carte Européenne d'assurance maladie (CEAM).

Lors d'un séjour temporaire dans un Etat membre de l'Espace économique européen (EEE), ce document vous permet de bénéficier de la prise en charge des soins médicalement nécessaires.

La CEAM remplace définitivement les formulaire E 111 et E 111 B (utilisés pour les touristes), ainsi que les formulaires E 110, E 119, E 128 utilisés jusqu'à présent pour les séjours temporaires en Europe.

La Carte européenne est valable pour un séjour temporaire (à l'occasion de vacances, d'un détachement professionnel, d'un stage, d'un séjour linguistique ou d’une randonnée, par exemple).

Délivrée gratuitement dans un délai de deux semaines à la demande de l'intéressé par les caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) ou auprès du RSI (Régime spécial des indépendants) si vous êtes “indépendants”, la CEAM se présente sous la forme d'une carte plastique non électronique distincte de la carte Vitale. Il s'agit d'une carte nominative et individuelle.

Elle a une durée de validité maximale d'un an.

* La carte européenne d'assurance maladie peut être présentée dans les Etats suivants :

Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Liechtenstein, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.

dimanche 28 octobre 2007

Les chambres d'hôte “désormais encadrées”

Jacques Clouteau qui publie le “Miam-Miam-Dodo”, bible référence sur les services autour du Camino, communique la nouvelle réglementation des chambres d'hôte (décret n° 2007-1173 du 3 août 2007) et sa prise en compte dans l'édition 2008 du-dit Miam-Miam-Dodo. Quelques extraits sur les chambres dites d'hôte :

- une chambre d'hôtes est une chambre meublée située chez l'habitant, ou dans un bâtiment annexe, qui est louée au touriste à titre onéreux pour une ou plusieurs nuitées.
- la capacité maximum est de 5 chambres et 15 personnes
- l'accueil doit être assuré par l'habitant
- chaque chambre doit donner accès à une salle d'eau et à un WC (le texte ne précise pas si cet accès est exclusif de la chambre ou peut être réservé à plusieurs chambres)
- l'exploitant doit fournir le linge de maison (draps, serviettes)
- l'exploitant doit faire une déclaration en mairie
- si l'exploitant en fait profession et en tire la majorité de ses revenus (sauf pour les agriculteurs), il doit s'inscrire au registre du commerce.
- l'exploitant doit demander à la recette locale des douanes une petite licence du 1er groupe pour servir au petit déjeuner café, thé ou jus de fruits.
.../...
Conclusion :
- certains termes utilisés jusque là, comme "chambre chez l'habitant", vont disparaître du “Miam-Miam-Dodo”;
- ceux qui louaient des "chambres d'hôtes" avec les draps en plus pour 3 euros vont devoir abandonner cette pratique ou devenir gîte d'étape;
- ceux qui ne donnaient pas de petit déjeuner (c'est rare) vont devoir s'y mettre;
- ceux qui ne pratiquent pas l'accueil tel que précédemment défini s'appelleront désormais sur nos plans "gîtes" (moins de 12 places) ou "gîtes d'étape" (plus de 12 places);
- ceux qui ont à la fois gîte et chambres d'hôtes conserveront bien entendu les deux termes.



Carnet du pélerin : 1.- En cas d'urgence faites le 112

Nous commençons une série de fiches indispensables pour votre Carnet de route du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Priorité à “Santé et urgence”.

En cas d'urgence faites le 112. C'est un numéro de téléphone gratuit et valable sur l’ensemble du territoire espagnol. On vous y répondra en espagnol, mais aussi en anglais, français et allemand dans les zones touristiques.

Les pays utilisant le 112 comme numéro d’appel unique et gratuit pour tous les services d’urgence (pompiers, police, ambulance, assistance médicale) sont :

* Les pays de l’Union européenne sauf la Bulgarie (mais y compris la partie turque de Chypre) ; ceux-ci doivent adhérer à la charte commune européenne concernant les conditions d’accès et de mise en œuvre (dont la gratuité et l’utilisation depuis tout téléphone identifiable)
* Les 4 pays de l’Association européenne de libre-échange : l’Islande, la Suisse, le Liechtenstein, et partiellement la Norvège (pour celle-ci le 112 aboutit encore à la police, mais le projet de prise en charge complète des autres types d’appels est en cours par la réorganisation des centres d’appel).
* Les autres petits pays enclavés dans l’Union européenne et ayant des accords de coopération renforcée avec l’Union européenne : Andorre, Monaco, Saint-Marin, le Vatican.
* Les pays candidats à plus ou moins long terme à l’Union européenne, et engagés dans des coopérations renforcées au sein de l’Espace économique européen : la Croatie, la Serbie, la République de Macédoine et la Turquie.
* La plupart des territoires et dépendances européennes hors de l’Union des pays membres : Åland, les Îles Féroé, Jersey, Guernesey, l’Île de Man, ainsi que les zones de souveraineté britannique à Chypre.

Enfin, n'oubliez pas que tout au long du parcours, en Espagne, il est possible de se faire soigner gratuitement dans les “Centres de Salud” où les pèlerins ont priorité.

(à suivre)

mardi 23 octobre 2007

Robert Furlong nous écrit depuis l'île Maurice

« Robert Furlong, vous connaissez ? Si à l'île Maurice on connaît le chercheur en sciences humaines ou l'ex-cadre de l'Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT), on connaît moins le marcheur… Passionné de randonnée, Robert Furlong (c'est bien de lui qu'il s'agit) est de ces marcheurs qui ont fait le chemin de Saint-Jacques de Compostelle depuis Saint-Jean Pied-de-Port, dans les Pyrénées Atlantiques… »

Ainsi présentions-nous, le 13 octobre dernier, ce grand marcheur, voisin de notre île, pèlerin à trois reprises du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Après avoir pris connaissance de notre écho, Robert Furlong nous adresse un salut amical depuis l'île Maurice en ces termes :

“Bonjour! Merci d'avoir fait état de "mes" chemins et heureux de savoir que je partage aujourd'hui cette émotion avec mes voisins réunionnais. Mes chroniques de 2004 peuvent être lues sur http://pages.intnet.mu/rfurlong/ Ce sont des fichiers .pdf, un peu lents à charger, un peu déformés par la mise artisanale en .pdf... mais c’est disponible en partage ! Entre temps, j'ai refait le chemin en 33 jours du 19 juin au 23 juillet de cette année 2007 ! Ultreia ! Et à votre disposition pour des astuces sur le chemin.”

Robert FURLONG, île Maurice

Notez-le ! Une nouvelle halte sur le Piémont pyrénéen

Pamiers est aujourd'hui totalement installé comme halte sur chemin de Saint-Jacques de Compostelle. En fait depuis un an, depuis qu'au sein de l'évêché une halte a été aménagée pour les pèlerins (une hôtellerie). Elle s'insère dans un dispositif qui double la quatrième route de pèlerinage, celle d'Arles qui passe par Toulouse, Auch, Oloron, etc. Cette route annexe est dite de Piémont pyrénéen, elle passe par Narbonne, les Corbières, Fanjeaux, Mirepoix, Pamiers, puis Saint-Lizier et au-delà. « Jusqu'à l'an dernier, il passait peu de pèlerins par cette voie, car chez nous il n'y avait pas de halte », explique René de Laportalière qui fait partie de l'équipe des accueillants. En fait tout ce petit monde des « Jacquaires » a mis les bouchées doubles et c'est ainsi que quatre nouvelles haltes ont été ouvertes en basse Ariège : une avant Mirepoix, une autre à Mirepoix même, une autre au Carlaret (dans l'ancienne lampisterie de la gare devenue bien privé) et enfin à Pamiers à l'évêché, où plusieurs chambres sont proposées permettant l'hébergement d'une dizaine de personnes.

Concrètement comment se déroule l'accueil à Pamiers ? Les pèlerins ont les coordonnées téléphoniques de l'hospitalier de service (on se transmet en fait un téléphone portable entre bénévoles). Celui-ci accueille le visiteur, l'installe et lui procure son repas, à moins que le pèlerin, s'il le veut, soit accueilli à table au sein de quatre familles à Pamiers qui ont demandé à recevoir des jacquaires. Le matin, il peut entendre la messe de l'évêque. « Croyez-moi, qu'ils soient croyants ou pas, on ne demande rien à personne, je n'ai jamais vu personne refuser d'assister à cet office ! », note René.

Ce dernier signale une tradition : l'accueillant accompagne le pèlerin jusqu'au pont qui marque la sortie de la ville, point de départ vers l'étape suivante, le Mas d'Azil. Il n'en coûte rien au voyageur, sinon ce qu'il veut bien mettre dans l'urne.

Renseignements sur l'accueil à Pamiers sur le chemin de Saint-Jacques au 06 64 32 16 09.

(source : La Dépêche 09.08.2007)

lundi 22 octobre 2007

Un bon entrainement : le walking !

“Walking”, vous connaissez ? Ce mot angais signifie marcher. Compromis entre la ballade tranquille et la course, la marche dite rapide est une activité idéale pour rester en forme sans souffrir. Les articulations sont peu sollicitées et cette pratique douce permet d'améliorer la musculation et le système cardiaque. Idéale pour vous préparer au Chemin de Saint-Jacques de Compostelle !
« Par rapport au jogging, la marche rapide demande moins de flexions du genou et assure un meilleur contrôle des appuis, souligne dans le quotidien Le Monde Christophe Baudot, médecin à la Clinique du Sport de Bordeaux. C'est un moyen très efficace non seulement pour lutter contre la surcharge pondérale, mais surtout pour combattre l'arthrose
Pour pratiquer le « walking », vous avez l'embarras du choix des chaussures dans les magasins d'articles de sport. Quelques étirements avant de se mettre en route, plusieurs gorgées d'eau avant, pendant et après la marche, et vous adopterez très rapidement une allure qui ira de 4 km/h au début à 6 voire 8 km/h avec plus d'entrainement.
Très important : il faut toucher le sol d'abord avec le talon, éviter de grandes enjambées mais en faire beaucoup. C'est la vitesse de la marche et non la longueur des pas qui permet de modeler les muscles.

dimanche 21 octobre 2007

Le saviez-vous ? Un artiste chinois sur le Chemin de Saint-Jacques

En 2004, Ji Dahai fait le choix de quitter la Chine et de partir sur les Chemins de Saint-jacques et compose des estampes tout au long de on chemin. « Voyager à pied sans dépendre de moyens de locomotion sur un chemin historique et spirituel, contempler la beauté de la nature, dialoguer entre les différentes cultures, rechercher au fond de soi-même le sens de la vie... tout cela me donne envie de partir. » Ainsi, Ji Dahai relate " son " chemin de Compostelle

Né en 1968, Ji Dahai a eu la chance de recevoir très jeune l'enseignement de grands maîtres comme Lai Shaoqi qui l'a mené sur la voie de la recherche personnelle dans la peinture traditionnelle chinoise. Issu de l'université des langues étrangères de Beijing, il a reçu une éducation en langue et civilisation françaises. Inspiré par ses nombreux voyages en Chine hors des sentiers battus et par des grands artistes d'antan comme Shen Zhou, Shi Tao, Jin Nong, Ji Dahai essaie d'exprimer son temps. Pour les besoins de sa peinture et de sa création, il a choisi de vivre à Songzhuang, le village des artistes de Beijing où il expose en permanence ses œuvres au 105 Lama village.

Après ses expériences sur les routes de pèlerinages bouddhistes et taoïstes, il est venu inscrire sa quête entre Le Puy-en-Velay et Saint-Jacques-de-Compostelle en 2005. Il est le premier artiste chinois à avoir parcouru à pied pendant deux mois cet itinéraire, auquel il a consacré son carnet de voyage, un très beau livre de 70 aquarelles intitulé "Un artiste chinois, pèlerin de l'art, sur les chemins de Compostelle".

L'Association “Les Amis de saint Jacques à La Réunion” espère faire venir à La Réunion cet artiste au cours de l'année 2008.

Un Guide précieux et gratuit


Vous envisagez de partir sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle au départ de la ville du Puy-en-Velay. Rendez-vous sur le site Internet de l'Office de Tourisme de cette ville pour télécharger le “Guide d'informations pratiques à l'usage des pèlerins et des randonneurs” (http://www.ot-lepuyenvelay.fr/images/arc/j7.html).

Ce document gratuit de 28 pages vous permettra de consulter la carte de la région (Le Puy-en-Velay, Aubrac, Conques jusqu'à Figeac), connaitre les accès du Puy-en-Velay, vous orienter dans la ville, avoir un aperçu historique, découvrir la liste des hébergements, recueillir des informations religieuses (créanciale, messes, bénédictions) et des adresses utiles.

samedi 20 octobre 2007

Le saviez-vous ? Un saint Jacques le Majeur vendu 20 millions d'euros !

Un saint Jacques le Majeur réalisé par Rembrandt en 1661, au sommet de son art, a été vendu chez Sotheby’s à New York le 25 janvier de cette année pour 25,8 millions de dollars (près de 20 millions d’euros). D’une dimension de 91 x 71 cm, cette huile sur toile faisait partie depuis soixante ans d’une collection privée américaine. Le nouveau propriétaire du chef d’œuvre a préféré garder l’anonymat et a effectué la transaction par téléphone.

Le portrait, qui est signé en toutes lettres a vu le jour dans une période difficile de la vie de Rembrandt. En 1656, le peintre avait en effet dû céder sa maison et ses biens. Mais il avait mûri sur le plan spirituel et artistique, et sa production s’accrut dès lors considérablement. C’est l’époque où il réalisa une série de figures d’apôtres et d’évangélistes représentés à mi-corps grandeur nature. Un autoportrait de Rembrandt en saint Paul montre à quel point le peintre se sentait interpellé par l’auteur des épîtres. L’apôtre saint Jacques le Majeur occupe une place à part dans l’œuvre tardive de Rembrandt puisque le personnage est peint de profil vers le droite, ce qui est une pose peu commune pour Rembrandt. Le réalisme avec lequel le disciple, marqué par la vie, a été représenté, la palette sombre et éclatante à la fois et l’intériorisation clairement perceptible confèrent à l’œuvre toute sa spiritualité. Celle-ci est encore renforcée par la posture parfaitement droite de l’apôtre et par ses fortes mains.

Le tableau de Rembrandt a une superbe provenance, qui remonte de façon démontrable jusqu’au 18e siècle. C’est par l’entremise du marchand d’art Joseph Duveen que la toile a pris jadis le chemin des Etats-Unis. Elle s’y trouvait depuis lors dans une collection privée. Elle a récemment figuré dans l’exposition consacrée aux portraits religieux tardifs de Rembrandt, organisée à la National Gallery de Washington et au Paul Getty Museum de Los Angeles.

mardi 16 octobre 2007

Sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle : Jean-Marie Leblanc

Après 32 Tours de France comme coureur, journaliste à la Voix du Nord puis à l’Equipe, et directeur (18 ans), Jean-Marie Leblanc témoigne dans un livre intitulé "Diriger le Tour, c'est avoir un vrai feeling avec les gens" dont la sortie est programmée le 18 octobre. Au sommaire : ses débuts dans la compétition cycliste, puis le chemin qui l’a mené à la tête du Tour et lui a permis de côtoyer de grands champions comme Van Looy, Ocana, Merckx...

Mais Jean-Marie Leblanc, c’est aussi un grand catholique. Au cours d’une interview recueillie par le site internet http://www.lavoixdessports.com et répondant à la question “Vous revendiquez votre catholicisme. Vous avez d’ailleurs récemment accompli une partie du chemin de Saint-Jacques de Compostelle ? Pourquoi ?”, Jean-Marie Leblanc a cette réponse :
« Je n’ai pas fait cela comme un pèlerin mystique. Ce sont plus des périodes de sérénité et de simplicité que de foi. J’aime visiter les cathédrales, les églises. On est seul lorsqu’on médite. Ça m’interpelle. Dans une cérémonie d’enterrement, on se retrouve face à sa conscience. Le Christ fut le premier à faire prendre conscience entre le bien et le mal. C’est le plus important. Ma foi est imparfaite mais tant de gens se vantent d’être athée... Je ne vois donc pas pourquoi je ne revendique pas ma croyance. Mais je ne suis pas un dévot. »

lundi 15 octobre 2007

En 2008, Saint-Jacques de Compostelle sur les avions du Vatican

On n'arrête pas le progrès ! Depuis le 27 août dernier, le Vatican fait voler ses pèlerins avec une première ligne Rome-Lourdes. Il s'agit ici d'un accord passé entre le Vatican et la compagnie Mistral Air, propriété de la poste italienne, visant à « répondre à la demande de pèlerins qui veulent visiter les sites de la foi», selon les propres termes du père Cesare Atuire, responsable de l’Œuvre romaine des pèlerinages (Orp).

La compagnie espère transporter 150 000 fidèles chaque année à partir de 2008 à destination de Saint-Jacques de Compostelle, Fatima, la Vierge de Guadalupe à Mexico ou celle de Czestochowa en Pologne.

Le service à bord est adapté à la cible : vidéos religieuses, sièges ornés de l'inscription "Je cherche ton visage, Seigneur", personnel de bord habilité à réciter des prières ....

L'Eglise entend ainsi répondre à la difficulté croissante pour trouver des acheminements vers les lieux de pélerinage tout en développant de nouvelles façons de communiquer.

dimanche 14 octobre 2007

Le Québec, aussi terre de pèlerinages

De nombreux pèlerins du Québec se sont rendus à pied à Saint-Jacques de Compostelle. Beaucoup d'autres prévoient d'entreprendre un jour le long pèlerinage en Espagne. En attendant ce grand jour, ces aventuriers des temps modernes peuvent se défouler et se frotter dans leur pays sur des chemins d'une rare beauté. Quatre parcours ont été initiés au cours des dernières années au Québec. Précisions de Geneviève Girard sur le site internet Le Reflet (http://www.hebdos.net/lrd/edition422007/articles.asp?article_id=186682)

Le Chemin des sanctuaires, entre la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré à Québec et l'Oratoire, est chapeauté par la Fédération québécoise de la marche et représente un parcours de 18 jours. Chaque jour, des groupes de quatre pèlerins quittent pour entamer leur quête sur des sentiers qui ont été inaugurés en 1658. Sur leur passage, des monastères, des presbytères et des citoyens les accueillent alors qu'ils avancent d'un lieu de recueil à l'autre. Il en est de même pour le pèlerinage qui relie la cathédrale d'Ottawa au sanctuaire de Montreal, qui dure en moyenne 12 jours. « Quand les gens arrivent entre deux sanctuaires, ils reçoivent toujours un accueil particulier des personnes responsables de leur arrivée. C'est une démarche humble et belle », mentionne Christine Marie Gladu, directrice des pèlerinages à l'Oratoire Saint-Joseph à Montreal.

Le dernier lieu de pèlerinage québécois à avoir vu le jour a été implanté en Mauricie, au sanctuaire Saint-Antoine-de-Padoue du Lac-Bouchette. Cette chapelle mauricienne de style gothique datant de 1910 est gérée par les Pères Capucins de la communauté de Padre Pio. Elle comporte une impressionnante collection d'œuvres d'arts, de la sculpture à la peinture.

Peu importe le trajet choisi, écrit Geneviève Girard, le but premier de tout bon pèlerin est de décrocher de la vie de tous les jours, de se recentrer et de se retrouver. « Cette une oraison, une conversation avec Dieu, où la foi s'exerce par le corps en mouvement et non seulement par la prière. Bien qu'elle soit partie prenante du trajet, elle laisse aussi place à l'espérance et au goût de se dépasser et d'aller plus loin. »

Le “Journal de La Réunion” à la rencontre des pèlerins de Compostelle

Sur quatre pages signées B.A. illustrées de nombreuses photos, le quotidien “Le Journal de l'île” de La Réunion du 14 octobre 2007 entreprend dans un “Carnet de voyage” une radioscopie des pèlerins réunionnais de Saint-Jacques de Compostelle. Un reportage vivant complété par une fiche technique destinée à préparer les candidats au départ pour ce Chemin. Vous y découvrirez notamment l'existence de deux associations dans l'île prêtes à aider le pèlerin dans son aventure. Extrait :

« Yvon est officier de gendarmerie à la retraite, Pierre-Noé et Suzanne s’activent entre l’hôtellerie et les vignes, le jeune retraité Jean-Claude poursuit ses aventures en solitaire ; José l’assureur s’est trouvé une nouvelle dimension comme conférencier, Daniel se donne à fond dans la vie associative, Aïdée, cadre, communique l’enthousiasme, l’énergie et la détermination à son entourage, Lucien repousse sans cesse la liquidation de sa retraite et enfin Cathy, l’épouse d’un maire du Sud, est une femme au foyer comblée…
« Réunionnais de naissance ou d’adoption, tous viennent de milieux sociaux et d’horizons professionnels différents. Leur tranche d’âge se situe entre 45 et 70 ans. Et pourtant ils ont un dénominateur commun, celui d’avoir fait LE Chemin. Quel chemin ? Mais le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, bien sûr ! Un chemin classé au patrimoine mondial de l’humanité où les motivations d’aujourd’hui sont diverses : identité à une croyance religieuse établie, à l’expression d’une quête spirituelle ou encore à la nécessité d’un ressourcement ; voire tout simplement une invitation à l’effort et au dépassement des limites quotidiennes tout au long de leur périple. « Yvon, Pierre-Noé, Jean-Claude, José, Daniel, Aïdée, Lucien et Cathy, mais également Evelyne, Alex et bien d’autres pèlerins ou pèlerines assurent plus de 1 000 ans de pérégrinations qui ont poussé un jour des centaines de milliers de pèlerins comme eux, de toutes nationalités, vers Saint-Jacques de Compostelle.»
A suivre sur le site du Journal de l'île (http://www.jir.fr/)
ou directement dans les pages archives :

(http://archives.clicanoo.com/index.php?page=article&id_article=166448&var_recherche
=Saint-Jacques+de+Compostelle)
(http://archives.clicanoo.com/recherche.php?recherche=Saint-Jacques+de+Compostelle
&recherchesans=0&cOU=1&cTRI=3&nb_lb=15&debut_lb=10)
(http://archives.clicanoo.com/index.php?page=article&id_article=166447&recherche
=Saint-Jacques+de+Compostelle)

samedi 13 octobre 2007

Du côté de l'île Maurice

Robert Furlong, vous connaissez ? Si à l'île Maurice on connaît le chercheur en sciences humaines ou l'ex-cadre de l'Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT), on connaît moins le marcheur… Passionné de randonnée, Robert Furlong (c'est bien de lui qu'il s'agit) est de ces marcheurs qui ont fait le chemin de Saint-Jacques de Compostelle depuis Saint-Jean Pied-de-Port (notre photo), dans les Pyrénées Atlantiques. Une première fois avec son fils cadet âgé de 15 ans, en quatre périodes, à raison de 250 km par an. La dernière fois, en solitaire, d'une seule traite, en 2004. Durant tout son dernier parcours, il a livré ses aventures aux lecteurs du quotidien “Le Mauricien” sous la rubrique “Chemin faisant”, à raison de deux ou trois articles par semaine. Originalité de ces narrations : un récit en trois temps. D'abord son bâton raconte l'itinéraire et ses péripéties, ensuite Ravida, la peluche, évoque les rencontres au fil des étapes ; et c'est au sage Toukârâm que revient le mot de la fin.
Les raisons de sa motivation ? « Beaucoup de gens viennent sur cette route, le Camino Frances, pour partager une expérience et aller à la rencontre des autres dans un contexte privilégié. Certains sont motivés par le côté sportif, d'autres peuvent être des préretraités qui ont encore quelques années à tuer avant de se retrouver hors cadre. On rencontre aussi des couples qui veulent vivre une expérience rare à deux. Ce chemin permet aussi de découvrir le formidable patrimoine culturel et paysager du Nord de l'Espagne. Mais c'est aussi un pèlerinage, un chemin de pénitence, et c'est pour beaucoup de ceux qui le font, un acte de foi ou une quête spirituelle. On dit généralement qu'il existe autant de chemins que de pèlerins… En ce qui me concerne, je pratique la marche depuis l'adolescence. J'ai même la manie de toujours allonger les parcours… Mais j'ai commencé à m'intéresser au Chemin de Saint-Jacques, par simple curiosité, depuis le jour où j'ai vu pour la première fois cette drôle de tour, dénommée Tour Saint-Jacques, qui se trouve en plein cœur de Paris ».

lundi 8 octobre 2007

Les pèlerins de plus en plus nombreux


Depuis le début de l'année 2007 jusqu’au 15 juillet, l’Accueil Saint-Jacques de Saint-Jean Pied-de-Port , dans les Pyrénées Atlantiques, au pied du col de Roncevaux, l'un des points de départ du chemin de Compostelle, a enregistré 16 454 pèlerins, soit 25 % de plus que pour la même période de 2006.

Quelles sont les nationalités pour lesquelles l’augmentation est la plus significative ?

Ce sont d’abord les Allemands qui, étant au nombre de 1417 en 2006 (toujours pour une période identique), sont 3295 en 2007, soit 233 % par rapport à 2006 ; ils sont en 2ème position dans le top 10 des nationalités, derrière les Français dont le nombre ne varie pas. Une augmentation qui serait dû à la sortie d'un ouvrage sur Saint-Jacques de Compostelle par un auteur allemand connu.

Les Italiens, en 3ème position, augmente de 116 % ; le nombre d’Espagnols (4ème position) est stable.

A souligner la croissance remarquable (environ 130 %) pour les Canadiens (surtout des Québécois) et les Néerlandais (5 et 6ème position), pour les Irlandais (148 %) et les Autrichiens (133 %) et exceptionnelle pour les Sud-Coréens, certes peu nombreux (443 %), les Norvégiens et les Polonais (près de 200 %).

L’augmentation générale du nombre de pèlerins concerne surtout ceux qui commencent le Chemin à Saint-Jean (131 %) et dans une moindre mesure ceux qui arrivent à Saint-Jean par la Voie du Puy (118 %).
(source : http://www.aucoeurduchemin.org)

vendredi 5 octobre 2007

Ils sont fous ces Gaulois !


Marcher pieds nus : de plus en plus d'adeptes s'en vont nu-pieds pour des randonnées. Ils sont de Nantes, de Brest, de Paris et même de Belgique. Les initiatives se multiplient via un site Internet. Plus de chaussures ni chaussettes, comme un moyen de se faire du bien. Témoignages recueillis par le quotidien breton Ouest France (5.10.2007).

Martial Nevo, 55 ans, commercial, Crach (Morbihan).
« Nous sommes nés sans chaussures, donc pourquoi ne marcherait-on pas pieds nus ? C'est pour ça que j'ai décidé d'initier des randonnées « nu-pieds » à Auray. Le but, c'est de se faire plaisir et de marcher là où on marcherait d'habitude, mais sans chaussures ! Il s'agit juste de faire attention où on met les pieds. Mais au bout d'un moment, ça devient instinctif. L'été, c'est très facile. L'hiver, les sensations ne sont pas les mêmes. C'est plus difficile... »
Emmanuel, 32 ans, profession judiciaire, Caen
: « Quand on marche pieds nus, le pied s'épanouit, il s'élargit. Donc c'est dur de remettre des chaussures après, parce qu'on le compresse et ce n'est pas très agréable. Avant, j'étais un fanatique de chaussures, maintenant je n'ai plus que deux paires ! Je fais des économies... Sans compter qu'au niveau des odeurs, il y a des vertus à marcher pieds nus. Le pied ne macère pas. »
Colette, 54 ans, agent de service dans une maison de retraite, Sainte-Anne-d'Auray.
« La première fois que j'ai fait une randonnée, j'ai pris des chaussures dans mon sac à dos, au cas où. En fait, c'est très facile de marcher sur du bitume. Côté féminité, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux, mais je me sens mieux depuis que je marche pieds nus. Au travail, j'ai passé un accord tacite avec mes collègues : cela me permet de travailler pieds nus et de me sentir bien. »
Fabrice, 36 ans, responsable abonnements presse, Paris
: « Marcher pieds nus, c'est une drogue. Je suis obligé de porter des chaussures pour mon travail, mais, le vendredi soir, je les enlève et je ne les remets que le lundi matin. Je me balade souvent pieds nus dans Paris et c'est très agréable. C'est plus facile dans les grandes villes : l'anonymat préserve de certains regards. »
Caroline et Thomas, de Rennes, étudiants pédicures-podologues
: « C'est très bon de marcher pieds nus, notamment pour la circulation sanguine. Le pied développe un système de résistance et réagit naturellement. C'est plus facile pour les jeunes qui ont des pieds plus résistants. Les personnes âgées peuvent être un peu moins ouvertes à cette pratique. La semelle de la chaussure amortit les chocs. Pieds nus, on les ressent davantage. Ça peut perturber certaines personnes. »

mercredi 3 octobre 2007

Le miraculeux succès de Saint-Jacques

Un colloque vient de célébrer au Puy-en-Velay les vingt ans de l'inscription des chemins de Saint-Jacques de Compostelle au titre des itinéraires culturels européens. Pour “Le Figaro” (2.10.2007), « croyants ou non, les marcheurs sont de plus en plus nombreux à tenter l'aventure ». Et selon le quotidien parisien, leur nombre n'a cessé de croître . « Depuis 2007, l'accueil Saint-Jacques de Saint-Jean-Pied-de-Port a enregistré 24 860 pèlerins, soit 23% de plus pour la même période de 2006 ». “Le Figaro” de préciser : « Le père Emmanuel Gobillard, recteur de la cathédrale du Puy-en-Velay (Haute-Loire), note aussi une augmentation sensible de ceux qui viennent assister à la messe des pèlerins de 7 heures, instaurée depuis 1998 ».
Chemins de randonnée ou chemins de la foi ? Pour José Maria Ballester, ancien directeur de la culture et du patrimoine culturel au Conseil de l'Europe et responsable en 1987 du premier des itinéraires culturels, celui de Compostelle, « la dimension spirituelle et religieuse reste la nature première de ces chemins ».
« Malgré le succès, ces chemins n'ont rien d'un boulevard pour touristes !», précise le président du comité de randonnée pédestre pour la Haute-Loire. « La fréquentation est échelonnée, et puis tout le monde marche dans la même direction…» Quant aux profils, Christian Bertholet note que les premiers départs « autour de Pâques » concernent surtout « les pèlerins qui ont un ou deux mois devant eux pour effectuer tout ou moitié de la route et dont l'âge tourne souvent autour de celui de la retraite.» L'été, note toujours “Le Figaro”, ils sont relayés « par des randonneurs plus jeunes, qui viennent effectuer de petits parcours ». Septembre voit le retour des « grands » marcheurs, jusqu'aux premières neiges…

mardi 2 octobre 2007

Air Mauritius en Espagne en 2008

Air Mauritius va lancer une liaison entre Madrid en Espagne et l'Ile Maurice, du 16 juin au 13 octobre 2008. Le vol sera assuré une fois par semaine. Les 18 vols sont déjà commercialisés.

Le vol non stop entre l'Ile Maurice et Madrid et vice versa sera opéré par un Airbus A340-300 avec une configuration bi classes de 34 sièges en classe Affaires et de 264 sièges en classe Economique.

Maurice -> Madrid - N° vol : MK080 - Jour opération : Lundi - Départ : 09h15 - Arrivée : 19h15

Madrid - > Maurice - N° vol : MK091 - Jour opération : Lundi - Départ : 21h15 - Arrivée : 10h45 le lendemain mardi

www.airmauritius.fr

Nous vous rappelons que sur présentation de "la Compostella", la compagnie nationale espagnole Ibéria consent aux pèlerins une réduction de 50 % sur les billets d’avion. Il est impératif de se renseigner sur les modalités de cette offre dans les agences de voyages espagnoles car elle est liée à un quota de places sur chaque vol. Autant dire qu'en août, il est très difficile d'obtenir cette réduction.

Non à l'urbanisme sauvage !

L'Association Galicienne d'Amis du Chemin de Saint-Jacques (AGACS), sollicite
l'intervention de tous ses sympathisants afin d'éviter les agressions urbanistiques sur le tracé du Camino. Le texte qui suit est une traduction de la page web du site de l'association espagnole (http://www.amigosdelcamino.com/). Il dénonce le projet de construction d'une zone industrielle d'un million de mètres carrés dans le Concello de O Pino, sur le tracé du Camino Francés, à 13 kms du Monte do Gozo (notre photo), aux portes de la ville de Compostelle.
“Malgré la proclamation du Camino francés comme Premier itinéraire culturel européen et son classement au Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO, les lois de protection du tracé du chemin se montrent en pratique inefficaces. Ces dernières années, en Navarre, à La Rioja, en Castille-Leon, et maintenant en Galice, le Camino a été profondément dénaturé par la construction de voies de circulation rapide et par des projets urbanistiques en tout genre. Actuellement nous nous trouvons dans une situation d'extrême gravité qui produira des dommages irréparables dans le tronçon final du Camino Francés. Les pèlerins arriveront à Compostelle en traversant une zone bétonnée occupée par des nefs industrielles, en franchissant des voies de circulation de poids lourds et en subissant toutes les nuisances d'une zone industrielle.
“En dépit de l'opposition de nombreux propriétaires des terrains traversés par le Camino dans la zone de O Pino, des travaux de déboisement ont déjà commencé. Il sera difficile d'éviter cette nouvelle agression, mais nous avons l'obligation morale de nous y opposer et de lutter avec tous nos moyens Devant une telle agression, impensable au XXI ème siècle dans un pays civilisé, notre association a pris toute une série de mesures pour éviter ce qui pourrait être le coup de grâce au Camino francés en Galice et un précédent d'impunité pour toute autre agression sur les chemins jacquaires.
“Nous avons déjà dénoncé auprès de l'UNESCO cette violation du tracé protégé du Camino et nous nous sommes mobilisés pour alerter toutes les associations et amis du chemin de Saint-Jacques. Nous allons canaliser toutes les protestations à travers notre courrier : info@amigosdelcamino.com
“Nous ne sommes pas contre le progrès, mais nous demandons du bon sens et le respect d'un chemin qui est le nôtre, qui est le patrimoine de tous et que nous devons transmettre dans les meilleures conditions possibles aux générations futures.
“Avec nos salutations et remerciements pour votre aide et pour vos initiatives. Ci-dessous quelques adresses locales où pouvoir adresser vos protestations si vous voulez participer à cette campagne :

xacobeoweb@xacobeo.es presidente@xunta.es gabinete. cptopt@xunta.es info.cidadan@xunta.es manuel.taboada@concellodeopino.com

Et pourquoi pas la Via Francigena ?

En 1994, le Conseil européen d'Orientation des itinéraires culturels a décidé de recommander l'élection de la Via Francigena comme chemin complémentaire à celui du chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Cet itinéraire veut reprendre une ancienne voie de pèlerinage vers Rome qui a connu son apogée au 13ème siècle. L'itinéraire commence à Canterbury pour aboutir à Rome en traversant la France et la Suisse. Il reprend le tracé du voyage entrepris par l'archevêque de Canterbury Sigéric qui se rendit à Rome en 990 pour être ordonné par le pape Jean XV. Différente de la Via Romana, la via Francigena est la voie des Francs. Elle est avant tout un itinéraire italien vers lequel convergeaient les pèlerins venus du Nord et qui entraient en Italie en particulier par le col du Grand-Saint-Bernard. Pour les initiateurs de cette nouvelle aventure, au moment où le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle connaît une très grande affluence, il est bon de diversifier l'offre en valorisant la Via Francigena.

Depuis le mois de septembre le Ministère italien des Biens et des Activités Culturels a commencé à poser des panneaux le long de la Via Francigena. Le parcours est long de 1000 Km environ, du Col du Grand Saint Bernard jusqu’à Rome et traverse sept régions : Vallée d’Aoste, Piémont, Lombardie, Ligurie, Emilie - Romagne, Toscane et Latium. A peu près 2000 panneaux représentant le « pèlerin allant à Rome », en jaune, seront positionnés le long du parcours.

Récemment, la partie de l’itinéraire en Suisse a été balisée le long des 200 Km de la Route. De plus, en novembre dernier, le « km zéro » de la Via Francigena a été inauguré à Canterbury, en Angleterre, devant la Cathédrale. En ce qui concerne la France, des progrès ont été faits en matière de relevé, en particulier dans le Nord-Pas de Calais, grâce à la collaboration avec le Gal Artoys-Lys.

Ce sont des signes positifs pour les pèlerins, dont le nombre a augmenté cette année.
On espère le rendre complètement utilisable en terme d’accès et de sécurité le parcours à pieds en 2008.

vendredi 28 septembre 2007

Une belle histoire d'amitié sur le Camino


Ils se sont rencontrés sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle, du coté de Najela, en Espagne. Elle était «hospitalière», il était pèlerin. Elle était brésilienne, il était couserannais.

Et c'est ainsi qu'est née une belle histoire d'amitié entre Véra et Roger contée par Ariège News.
Une histoire comme seul le Chemin de Saint Jacques sait les inventer.

Cette histoire s'est poursuivi par des échanges épistolaires puis, avec 20 autres couserannais, par un séjour au Brésil et continue aujourd'hui avec, en retour, la venue en France, à Saint Lizier, d'un groupe de brésiliens d’égale importance.

Membres de l'association des «Amigos du camino de Santiago du Brésil», ces habitants de Maceio, dans l'Etat d'Alagoas, sur la côte Est du Brésil, sont arrivés le lundi 24 septembre pour un périple de petites semaines. Ils sont guidés durant ce séjour par Roger Puech, président, et quelques membres actifs de l'association «Le chemin de Saint Jacques du Piémont en Ariège-Pyrénées», une association, née en 1998, et dont on trouve les racines dans l'ancienne «Confrérie Saint Jacques» qui exerçait ses activités dès 1533 à Saint Lizier.

Vous pouvez télécharger le bulletin de l'“Association du chemin de Saint Jacques en Ariège” sur le site internet http://www.ariege.com/cheminstjacques/assoc/index.html

jeudi 27 septembre 2007

A écouter : la chanson d'Anne Sylvestre sur Compostelle


Au moment où Anne Sylvestre fête ses 50 ans de métier, il est bon de rappeler que la chanteuse a dans son répertoire la chanson “Compostelle” intégrée dans son CD “Les chemins du vent” sorti en 2003. Voici les paroles de la chanson :

Qu'est ce qui te pousse

Quelle est la secousse
Qui a décidé pour toi ce chemin
La source vive
Celle qui te motive
A-t-elle jailli d'un seul coup sous ta main
Pour que ta quête
Un jour te projette
Tout seul sac au dos en humble pèlerin
Pour que ton rêve
Aujourd'hui soulève
Autant de poussière en mon pauvre jardin

La route est longue jusqu'à
Compostelle
Pour qu'on s'y attelle
Faut avoir du cœur
Le temps n'est plus de faire mes bagages
Le pèlerinage
Me fait toujours peur

Bien que je sache

Que rien ne m'attache
(Et) que je pourrais suivre aussi la même voie
C'est dans ma tête
Toujours secrète
Se trace une route où je m'en vais parfois
La marche lente
S'étire et serpente
Je tangue et chemine le long des coteaux
Mais mon voyage
N'est fait que de mirages
O toi pèlerin prête-moi ton manteau

La route est longue jusqu'à
Compostelle
Pour qu'on s'y attelle
Faut avoir du cœur
Le temps n'est plus de faire mes bagages
Le pèlerinage
Me fait toujours peur

S'il est d'usage

Comme au Moyen-Age
D'envoyer quelqu'un à sa place marcher
Dans tes prières
Sois mon mandataire
De mon catéchisme j'ai tout oublié
Les paysages
Seront mes bagages
Que tu garderas au fond de tes yeux clairs
Sous quelques toiles
A la belle étoile
Tu feras ton lit dans la douceur de l'air
La route est longue jusqu'à Compostelle
Pour qu'on s'y attelle
Faut avoir du cœur
Le temps n'est plus de faire mes bagages
Le pèlerinage
Me fait toujours peur

Sur cette route

Tu feras sans doute
De belles rencontres on te tendra la main
Et dans les gîtes
(Où) parfois on s'abrite
Tu ne seras qu'un parmi d'autres humains
D'un pas tranquille
Villages et villes
Défileront comme grains de chapelet
Si tu trébuches
Ne crains pas les bûches
Cette marche est bien celle que tu voulais

La route est longue jusqu'à
Compostelle
Pour qu'on s'y attelle
Faut avoir du cœur
Le temps n'est plus de faire mes bagages
Le pèlerinage
Me fait toujours peur

Quand la dernière

Des pluies printanières
Aura baptisé ton voyage fervent
Et quand plus vite
Tes pieds qui méditent
T'auront emmené encore plus loin devant
Va faire escale
(Au)prés des cathédrales
N'oublie pas surtout de bien les saluer
Pour moi qui reste
Sans faire un seul geste
Et qui ne suis qu'une nomade arrêtée

La route est longue jusqu'à
Compostelle
Pour qu'on s'y attelle
Faut avoir du cœur
Le temps n'est plus de faire mes bagages
Le pèlerinage
Me fait toujours peur

Ecouter la chanson en visitant le site
http://www.lyon-compostelle.com/

lundi 24 septembre 2007

A la fin de sa vie…


A la fin de sa vie, un homme regarda en arrière et vit que, tout le long du chemin, il y avait quatre empreintes de pas sur le sable, les siennes, et celles de Dieu. Mais dans les moments difficiles, il n’y en avait plus que deux ! Très surpris, et même peiné, il dit à Dieu : “Je vois que c’est justement dans les moments difficiles que Tu m’as laissé seul…”
“Mais non ! lui répondit Dieu, dans les moments difficiles, il y avait seulement les traces de mes pas, parce qu’alors… Je te portais dans mes bras…”

Envoi de A. S.C.F, Saint-Denis de La Réunion

Chaque pas nous rapproche… de nous

Lorsqu’à un carrefour de la vie, on ne sait plus où on va, que l’on s’interroge sur le sens de la vie, de la valeur humaine, ou comme Diogène qui cherchait la lumière en plein jour, il faut savoir s’arrêter. S’arrêter pour prendre du recul et devenir observateur, s’arrêter pour redonner la vraie valeur à chaque chose, et enfin s’arrêter pour se reconstruire.

Le chemin de Saint-Jacques est un grand moment de plénitude, de silence, de solitude, un long voyage… un long voyage intérieur, indescriptible, sur un chemin mystique, chargé d’histoire et de vestige. Un chemin de reconstruction…de soi sur le chemin des étoiles.

La fatigue, la douleur, le froid, la pluie, la boue, les moments de doutes et de désespoir s’effacent devant ces moments vrais, devant la gratitude de la nature, devant l’immensément grand des paysages et l’immensément petit que nous sommes, devant ces majestueuses cathédrales et bâtisses, devant le profond respect, la modestie et l’humilité des rencontres.

Que de petits cailloux chargés de vœux, de prières sont déposés sur ce chemin par des mains innocentes et moins innocentes. Puissent ces vœux se réaliser.

C’est un chemin hors du temps, la notion de temps et de kilomètres n’a plus de sens. Derrière chaque limite se cachent des ressources insoupçonnées. Le but c’est d’arriver au bout, au Finistère qui signifie la fin de la terre et …la renaissance ?
Il ne reste plus que de beaux souvenirs et des étoiles dans les yeux.

Chacun sa route, chacun son histoire

Aïdée, pèlerine de La Réunion, 2005-2006-2007

dimanche 23 septembre 2007

• Abonnez-vous au journal gratuit “Camino”

Un site internet à découvrir et à suivre, c'est bien celui de Gérard du Camino (http://perso.orange.fr/gerard-du-camino/index2.html)
Editeur de guides, rédacteur du journal électronique “Camino” diffusé gratuitement à plus de 9 000 exemplaires, pèlerin permanent sur le Camino, ce touche-à-tout tient en permanence sur son site l'actualité des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, la partie la plus intéressante étant le baromètre des hébergements (nouveaux gites, amélioration ou dégradation d'auberges…).
Vous voulez tout savoir sur les chemins de Compostelle ? Recevez par @mail le journal "CAMINO", publication éditée gratuitement par François Lepère. Inscrivez-vous en envoyant un e-mail à bulletinCamino@aol.com

• Du Mont Sinaï à Saint Jacques de Compostelle

Il s'appelle Philippe Jacq. Il est parti début octobre 2006 pour une ballade hors du commun : relier le Mont Sinaï en Egypte à Saint Jacques de Compostelle, soit 8 000 kilomètres à pied en tirant un chariot portant matériel, nourriture et eau. Entre 12 et 14 mois de voyage. Cela promet des aventures. Le 19 septembre dernier, après avoir parcouru l'Ariège et la Haute-Garonne, il s'apprêtait à fouler les Hautes-Pyrénées. Suivez cette ballade hors du commun à vitesse humaine sur le blog de Philippe Jacq : http://marchepourlapaix.blogs-de-voyage.fr/