vendredi 9 novembre 2007

Carnet du pèlerin : 4.- Bâtons ou pas ?

Utilisés depuis la nuit des temps, les bâtons de marche sont aujourd'hui mis à profit spécifiquement pour les avantages qu'ils procurent aux systèmes musculo-squelettiques et cardiovasculaire.

Pour Eric Tremblay, physiothérapeute, en randonnée pédestre, « tout marcheur est typiquement confronté à trois éléments qui augmentent les stress sur différentes articulations (genou, cheville, dos, etc.) : les surfaces instables, les pentes ascendantes et descendantes et le port du sac à dos. Les blessures pouvant en résulter seront de nature aiguës et/ou chroniques.

« Les blessures aiguës apparaissent soudainement à la suite de traumatismes ; elles se traduisent souvent par des incapacités immédiates, tandis que les blessures chroniques s'insinuent graduellement et sont causées par la sur utilisation (utilisation dépassant la capacité de régénération de l'organisme) des articulations.

« Les surfaces instables sont assurément une des causes majeures de blessures traumatiques. L'entorse à la cheville ou au genou, le claquage musculaire à la cuisse et la fracture du poignet sont parmi les plus fréquentes. Pour diminuer ces risques, il faut augmenter la stabilité du marcheur. La solution : ajouter des appuis sur le sol en utilisant les bras. De récents travaux montrent que, bien que l'ajout d'un seul bâton permette d'augmenter cette stabilité, l'utilisation de deux bâtons demeure préférable, puisqu'elle limite davantage les déplacements inadéquats du centre de gravité des marcheurs.

« (…) A ce sujet, plusieurs études ont montré que l'ajout des bâtons permet de réduire de 12% à 25% les forces appliquées aux genoux et de corriger les « anormalités » de la marche.» Ajoutez à cela que l'ajout de bâtons de marche est sans effet sur la fréquence cardiaque (FC), les dépenses caloriques (Kcal) et la consommation d'oxygène (VO2). « Il y a donc augmentation des niveaux de stabilité et de sécurité sans dépense énergétique supplémentaire, un aspect non négligeable pour l'amateur de longues randonnées où la gestion des réserves énergétiques est importante.»

(source : www.pleinairlanaudiere.ca)

2 commentaires:

zouriteman a dit…

a mon humble avis, le baton ( UN ou DEUX) n'est utile que pour aider ceux ayant des difficultés dans les montées ou descentes (genre montée de Grand Ilet à la Roche Ecrite : 3h , 900 m de montée), pour le reste, et surtout sur le GR65 c'est superflu , risque de se faire un croche patte , et BRUYANT !! pendant des journées , nous avons randonné avec une amie ayant 2 batons : : TIC TAC TIC TAC sur le goudron , et il y en a des KMS sur le goudron du PUY à ST-JEAN PP. !!

Cesco a dit…

Sauf exeception, je marche sans bâtons ; et j'ai parcouru ainsi plus de 10 000 km, d'abord à pied jusqu'à Jérusalem puis à pied jusqu'à Rome.

Quelques exceptions cependant, comme ce passage d'un glacier au pied du Cervin (frontière Suisse - Italie)