dimanche 14 octobre 2007

Le Québec, aussi terre de pèlerinages

De nombreux pèlerins du Québec se sont rendus à pied à Saint-Jacques de Compostelle. Beaucoup d'autres prévoient d'entreprendre un jour le long pèlerinage en Espagne. En attendant ce grand jour, ces aventuriers des temps modernes peuvent se défouler et se frotter dans leur pays sur des chemins d'une rare beauté. Quatre parcours ont été initiés au cours des dernières années au Québec. Précisions de Geneviève Girard sur le site internet Le Reflet (http://www.hebdos.net/lrd/edition422007/articles.asp?article_id=186682)

Le Chemin des sanctuaires, entre la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré à Québec et l'Oratoire, est chapeauté par la Fédération québécoise de la marche et représente un parcours de 18 jours. Chaque jour, des groupes de quatre pèlerins quittent pour entamer leur quête sur des sentiers qui ont été inaugurés en 1658. Sur leur passage, des monastères, des presbytères et des citoyens les accueillent alors qu'ils avancent d'un lieu de recueil à l'autre. Il en est de même pour le pèlerinage qui relie la cathédrale d'Ottawa au sanctuaire de Montreal, qui dure en moyenne 12 jours. « Quand les gens arrivent entre deux sanctuaires, ils reçoivent toujours un accueil particulier des personnes responsables de leur arrivée. C'est une démarche humble et belle », mentionne Christine Marie Gladu, directrice des pèlerinages à l'Oratoire Saint-Joseph à Montreal.

Le dernier lieu de pèlerinage québécois à avoir vu le jour a été implanté en Mauricie, au sanctuaire Saint-Antoine-de-Padoue du Lac-Bouchette. Cette chapelle mauricienne de style gothique datant de 1910 est gérée par les Pères Capucins de la communauté de Padre Pio. Elle comporte une impressionnante collection d'œuvres d'arts, de la sculpture à la peinture.

Peu importe le trajet choisi, écrit Geneviève Girard, le but premier de tout bon pèlerin est de décrocher de la vie de tous les jours, de se recentrer et de se retrouver. « Cette une oraison, une conversation avec Dieu, où la foi s'exerce par le corps en mouvement et non seulement par la prière. Bien qu'elle soit partie prenante du trajet, elle laisse aussi place à l'espérance et au goût de se dépasser et d'aller plus loin. »

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